Avancée :La FIBROMYALGIE enfin VISIBLE !

SUPER  , UN PROGRES  DE  LA  TAILLE  DU  NIRVANA !
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Neurologie




 


Grâce à une technique d'imagerie cérébrale, la tomographie d'émission monophotonique (Temp),
 une équipe de chercheurs français dirigée
par Eric Guedj, de l'hôpital de la Timone à Marseille,
a mis en évidence des anomalies dans certaines régions du cerveau de personnes souffrant de fibromyalgie.

Un véritable progrès car la maladie était jusqu'alors considérée comme un «syndrome invisible» que nulle technique ne parvenait à mettre en évidence.
Caractérisé par une fatigue et des douleurs diffuses et chroniques,
 la fibromyalgie touche presque exclusivement la femme (8 patients sur 10),
ce qui lui a valu d'être reliée à l'hystérie par le passé.

Voilà encore dix ans, elle était perçue comme une maladie difficile à classer, parfois en rapport avec une dépression mais en aucun cas comme les symptômes d'un véritable désordre physiologique.

C'en est fini de cette vision puisque les chercheurs ont localisé des anomalies dans les régions corticales du cerveau en charge du traitement de la douleur.
Ces résultats seront prochainement mis à profit par Eric Guedj
et ses collaborateurs pour tester des stratégies thérapeutiques
telles que la stimulation magnétique transcrânienne
dans le but de moduler l'activité cérébrale des régions affectées.

 

Hervé Ratel
Sciences et Avenir

Lien source :
http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p742/articles/a388484-la_fibromyalgie_devient_enfin_visible.html


Le blog servant a regrouper les informations !
Profitons en !
Alors qu'est ce que ce fameux examen ...


Scintigraphie cérébrale
(tomographie d'émission monophotonique)
 


Scanner et IRM ne fournissent
qu'une image momentanée du cerveau,
et ne donnent aucun renseignement
sur le fonctionnement du cerveau.




D'autres examens, dont l'usage se répand,
visent à fournir
une image "fonctionnelle" du cerveau.


Le plus répandu utilise des marqueurs radioactifs
qui se fixent dans le cerveau en fonction
de son état fonctionnel au moment où l'on fait l'injection,
 et l'image qui est obtenue est donc une "photographie" du fonctionnement cérébral
à un moment donné.
 Il s'agit d'une scintigraphie cérébrale,
appelée tomographie d'émission monophotonique,
 plus connue sous le nom de SPECT (en anglais : single photon emission computed tomography).

Le produit le plus souvent injecté est l'HmPAO, qui se fixe en fonction du flux sanguin :
sa fixation est diminuée dans les régions peu fonctionnelles,
elle est en revanche très augmentée dans les zones cérébrales qui sont le siège d'une activité très intense,
comme c'est le cas des régions où se déroule une crise épileptique.


On peut donc réaliser un SPECT :

  • En période intercritique, et l'on constatera alors fréquemment un déficit de fixation
    dans la région malade du cerveau ; la constatation d'une diminution localisée du débit
     fait penser que le foyer épileptique se situe à ce niveau.
    Les corrélations entre les zones d'hypoactivité et le siège réel du foyer épileptique
     sont cependant relativement peu précises, et très discutées ;
     
  • Lors d'une crise épileptique :
    on constatera alors au niveau de la ou des régions cérébrales
     qui sont intéressées par la crise une hyperactivité intense.
    Ce type de renseignement est beaucoup plus précieux.

    Il faut savoir cependant que l'organisation d'un SPECT critique est très difficile :
    elle impose que le patient soit surveillé continuellement par un médecin et par l'EEG,
    car il faut déterminer précisément le moment où la crise se produit, et que le produit radioactif injecté
    soit disponible à proximité immédiate...

La tomographie à émission de positons (TEP, ou PET en anglais (positon emission tomography))
est un examen beaucoup plus difficile à pratiquer, car peu accessible et très coûteux.
Le prix de revient d'un seul examen est de l'ordre de 3 050 à 3 800 €uros !
Il nécessite la disponibilité à proximité d'un accélérateur de particules, permettant de préparer et de rendre immédiatement disponibles les produits radioactifs nécessaires.
Cet examen utilise une grande variété de marqueurs, qui permettent d'étudier différentes fonctions cérébrales, différents métabolismes.
Le produit est en général injecté par voie artérielle, dans la circulation cérébrale.


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Donc le mieux visiblement sera que nous soyons en phase de crise !!!
en tout cas une scintigraphie cérébrale , c'est  sans  douleurs
Enfin un examen ou on y voit clair !
effectivement celà ce passe bien dans la tête mais pas de la façon dont le voyez certains !
Ces avancées nous donnent beaucoup d'espoir ... 

Toujours a l'affût pour vous , dans les actualités du moment voici cette découverte : 

Dans le magazine Québec Science
Les autoroutes intracérébrales de l’UdeS parmi les découvertes de l'année
Maxime Descoteaux, professeur à la Faculté des sciences
Maxime Descoteaux, professeur à la Faculté des sciences

8 janvier 2010

Pierre Masse

Les travaux en imagerie médicale du professeur Maxime Descoteaux, du Département d'informatique de l’Université de Sherbrooke, figurent parmi les dix découvertes de l’année du magazine Québec Science, en kiosque dès aujourd’hui.

Le professeur Descoteaux a amélioré une technique qui révèle les cartes du câblage des fibres nerveuses de la substance blanche du cerveau, appelées autoroutes intracérébrales.
Cette avancée pourrait, entre autres, contribuer à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain
et à étudier certaines maladies neurodégénératives.

L’IRM de diffusion : plus rapide et d’excellente qualité
Cartographie par IRM de diffusion des autoroutes intracérébrales d'un cerveau humain.
Cartographie par IRM de diffusion des autoroutes intracérébrales d'un cerveau humain.
Photo : Maxime Descoteaux

Jusqu’à présent, le temps nécessaire pour obtenir ces cartes des autoroutes intracérébrales en trois dimensions de haute qualité représentait un défi important pour les chercheuses et chercheurs. La technique employée, appelée la résonance magnétique nucléaire de diffusion (IRM de diffusion), est contraignante.
Les patients doivent demeurer immobiles durant une période d’une heure trente à deux heures, allongés au centre d’immenses aimants des appareils d’IRM. Pour réduire la durée des examens à un temps raisonnable, les chercheurs font habituellement des hypothèses simplificatrices qui limitent l’interprétation médicale de ces cartes.

Maxime Descoteaux a usé d’une astuce mathématique et algorithmique pour réduire la durée des examens à 10 ou 20 minutes sans altérer la qualité de l’information représentée par ces cartes.

«Jusqu’à présent, il fallait mesurer la réponse magnétique des molécules d’eau selon un grand nombre de directions et répéter ces mesures sur chaque zone d’un quadrillage en trois dimensions du cerveau, explique le chercheur.
L’utilisation de notre algorithme de traitement permet de sélectionner uniquement certaines directions de mesures sans perte de qualité, ce qui fait gagner du temps», précise le professeur Descoteaux.


Ces travaux font d’ailleurs l’objet de collaborations scientifiques avec le plus important centre d’imagerie cérébrale européen, NeuroSpin, ainsi que des études cliniques à l’hôpital de la Salpêtrière, tous deux situés en France.
«Nos collaborateurs cliniciens ont bien compris l’intérêt de cette technique pour obtenir ces précieuses cartes du cerveau
 alors qu’ils ne disposent habituellement que de 10 à 15 minutes pour effectuer un examen d’IRM sur un patient»,
confie Maxime Descoteaux.


L’IRM de diffusion fait partie des techniques les plus performantes pour comprendre l’architecture du cerveau.

«Comme cette technique est non invasive, les chercheurs ne sont plus limités à la dissection de cerveaux de macaques ou de personnes décédées, explique Maxime Descoteaux. On peut ainsi suivre le développement du cerveau de la naissance à l’âge adulte sans danger. Ou encore, espérer repérer des marqueurs précurseurs de maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson», ajoute le chercheur.


L’IRM de diffusion complète l’IRM fonctionnelle
qui permet de déceler les variations de débit sanguin révélant l’activité des différentes structures
qui composent la matière grise de notre cerveau. Lorsqu’une personne parle, lit, bouge, pense,
certaines aires de son cerveau s’activent.
Cette activation des neurones se traduit par une augmentation du débit sanguin dans les régions cérébrales concernées.

Lorsque l’IRM de diffusion et l’IRM fonctionnelle sont associées,
 les chercheuses et chercheurs peuvent alors étudier les interconnexions entre les centres nerveux, analyser la maturation et le développement cérébral, aider les médecins au bilan préopératoire de tumeurs cérébrales, etc.


«L’expertise en imagerie et traitement d’images développée au Département d’informatique ajoutée aux équipements d’imagerie médicale de pointe de la Faculté de médecine et des sciences de la santé me permettra
de poursuivre mes travaux dans de très bonnes conditions»,
conclut le professeur Descoteaux.

Autre distinction prestigieuse

Par ailleurs, le professeur Descoteaux recevait plus tôt cette semaine le premier prix en recherche appliquée de l'Association française des sciences et technologies de l'information et de la communication.

Information complémentaire

Autre distinction prestigieuse pour le professeur Descoteaux

MERCI  A  TOUT  CES  SCIENTIFIQUES  , QUI  FONT  UN REEL  TRAVAIL 
SUR  LE  TERRAIN  POUR  FAIRE  AVANCER  LE  DEPISTAGE 
ET AINSI  LA  COMPREHENSION  DES  MALADIES  AU  TRAVERS  DU  PROGRES.



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